25 juin 2024

Post-passation – presque deux mois après

Je vais en faire une tradition. J’ai envie de publier chaque mois pour ne pas oublier. Pour ne pas être oubliée, aussi. Beaucoup d’entrepreneurs qui ont quitté, vendu, fermé leur entreprise sont trop souvent trop seuls en silence, reclus, comme des animaux blessés. C’était aussi ma première réaction. Cet hiver, à l’idée de quitter la Savonnerie, j’avais le goût de fuir ma vie. Fuir ma patrie. Devenir inconnue, pour ne pas avoir à croiser le regard malaisant d’un éventuel vide. J’ai changé d’idée, je me suis dit que je ferais plutôt le contraire. Gueuler un peu plus fort. Dire ce que je pense, encore et toujours.

Je croise encore des gens qui me pensent à la retraite : « c’est comment, ne rien faire? » Honnêtement, je n’en ai aucune espèce d’idée, ça ne m’est pas encore arrivé. Je suis sur l’île aux basques en ce moment, fin de séjour avec deux amies, et c’est la première fois que je goûte au véritable repos depuis des mois, des années, une vie peut-être. J’ai vraiment moins de charge mentale. J’arrive à faire le vide pendant quelques secondes. Comme ça arrive souvent lorsque les systèmes se mettent au repos, j’ai attrapé un genre de rhume. Tout passe…

J’essaie de faire ralentir le temps qui passe trop vite, même si je suis moins occupée. En continuant le yoga, la marche, en jardinant, en cultivant le vide. On s’est passé un petit questionnaire très intéressant avec les Nath au carré, un petit jeu sur les grandes questions existentielles, une idée d’achat de ma fille (dispo sur https://www.meyeur.com). J’ai réalisé que malgré le travail d’oser le changement et de marcher sur le feu, j’ai encore plein de limitations. Avec le temps, on devient tellement convaincu qu’on ne serait pas capables de faire quelque chose qu’on n'a jamais vraiment essayé qu’on abandonne le projet d’emblée. Dans l’espace de tous les possibles, l’idée serait d’examiner tout avant de choisir. J’aimerais tellement me « payer » ce luxe de prendre le temps de penser.

Comme vous voyez, je réfléchis beaucoup.

L’usine n’est pas vendue, j’ai diminué le prix et je vais refaire une ronde de partage cette semaine.

Je continue à réfléchir à ce qui m’appelle et à comment créer de l’impact. J’ai envie d’être avec les entrepreneurs et créer le Québec prospère de demain. Je sens que je pourrais apporter une contribution. Une certitude : celle de marcher le bon chemin, un pas à la fois, vers ma meilleure version.

Je prépare un petit numéro pour le premier open-mic qui aura lieu le 1er juillet. Viens-tu?

À très bientôt.

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